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Un été et ça repart

Comme quoi, on ne tient que très rarement ses résolutions.. Une newsletter par mois qu’il disait, n’importe quoi.

Depuis la dernière fois, il s’en est passé des choses. Bonne nouvelle, j’écris ces mots depuis mon fidèle camping-car, Nüt (prononcé Niout, d’ailleurs on a une page instagram, @nutandcats). La dernière fois (en mai), j’écrivais à notre retour en France, où nous avons passé presque un mois dans le Sud-Ouest avant de retourner dans notre tant aimé Vercors, jusqu’à mi-septembre.

Pourquoi ne pas profiter de l’été pour voyager ? Les températures ? L’absence de climatisation dans Nüt ? L’amour pour nos chats ? Nous avons essayé de partir avec eux pendant l’été, en Ardèche : plus jamais. 50 degrés à l’intérieur, pas d’air..

Puis l’été, c’est l’occasion de remettre les choses à plat. Pourquoi voyageons-nous ? Où voulons nous aller ? Puis, sans mentir, en tant que photographe, l’été est une saison chargée, impossible pour moi de vagabonder et de refuser des clients quand mon mode de vie dépend aussi du travail. Pas de travail, pas de voyage, c’est aussi simple que ça (et oui, ce ne sont pas des vacances 😃). J’ai eu la chance de travailler avec la marque de machine à café La Marzocco (un rêve pour moi), pour qui j’ai réalisé des images dans le camping-car, un vrai coffee shop nomade. Un latte au réveil, vue sur la montage, quel bonheur.

J’ai également eu d’autres clients avec qui les choses se sont super bien passées, un été comme on les aime. J’ai également eu l’opportunité de couvrir l’UTMB grâce à l’agence Peignée Verticale, qui m’a appelé pour réaliser des portraits des coureurs durant toute la semaine. Cela m’a permis de retourner à Chamonix, terre de naissance de ma mère et de ma grand-mère. Cette semaine semblait irréelle, je me suis rarement senti aussi bien : l’effervescence de la ville était impressionnante, et quoique l’on pense de cet endroit, se réveiller et voir le Mont Blanc, l’aiguille du midi, c’est assez exceptionnel. La présence des montagnes me rassure, le voyage me l’avait fait comprendre mais cette semaine là m’en a convaincu.

Pour Sarah et moi, cela a été l’occasion de retrouver nos proches : après quasi un an sur la route à vivre dans 6m2, cela ne fait jamais de mal de vivre des aventures chacun de notre côté. Le plaisir de reprendre la route ensemble n’en fut que plus grand. Après avoir entretenu Nüt (vidange, filtres, plaque de désenlisement, changement de la vieille moquette, des rideaux..), direction le Nord, avec pour objectif initial le Danemark. Nous avons d’abord rejoint Strasbourg où nous avons pu revoir Vanessa et Romain, des amis proches, avec qui nous avons passé deux journées merveilleuses. Puis, direction la Belgique, que nous ne connaissions pas du tout! Première soirée au bord de l’eau, dans la campagne, nous sommes sous le charme. Nous rencontrons Gilles qui nous propose de venir manger avec lui une fois à Bruxelles ! L’hospitalité des Belges nous surprend et nous surprendra tout du long! Nous passons quelque jour à Bruxelles, puis direction Lille, histoire de découvrir une ville française que nous ne connaissions pas. On redémarre et cette fois-ci coup de coeur, nous arrivons à Bruges. Je ne sais pas si c’est la lumière de fin de journée ou bien la ville qui est splendide (ou les deux), mais ce fut une visite incroyable.

Un imprévu fait son apparition et je suis appelé pour un contrat de rêve fin octobre en France, une opportunité que je ne peux pas manquer, tant j’en rêve. Je vous raconterai ça dans le prochain article.. Nous abandonnons avec difficulté l’objectif Danemark et fonçons (c’est un bien grand mot, si nous atteignons les 90 km/h avec Nüt, c’est déjà génial) vers Amsterdam, que nous voulions absolument voir.

Amsterdam s’est découverte à nous en trois jours. C’est un peu fatigués que nous y sommes arrivés, mais avec de (trop) grandes attentes. Nous avons donc été déçus la première journée, en appréciant beaucoup la ville et l’ambiance mais sans parvenir à en capter le meilleur.

La deuxième journée donnait le ton, nous avons découvert de nouveaux endroits, pris le temps d’aller voir les incontournables et commencé à apprécier vraiment ce que cette ville a à offrir. Le troisième journée, non prévue initialement, fut la bonne. Départ le matin à vélo, direction le ferry, entourés de locaux se  rendant au centre ville. J’ai pu y boire un café incroyable chez SAINT JEAN (pas en Royans), dans une atmosphère vraiment particulière : sécurité, calme, odeurs de restaurant et de pâtisserie mélangées à celle du café fraîchement moulu : vraiment tout ce qu’on attendait de cet endroit.

Et puis le soir nous y sommes retournés, découvrir une nouvelle ville : Amsterdam se transforme la nuit et offre quelque chose de complètement nouveau, les reflets de toutes les lumières de la ville et du fameux quartier rouge dans l’eau des canaux, les gens aux bars, dans les coffeeshops (l’espace ou son absence est important là-bas) une ambiance de petite ville tranquille dans un endroit immense. Un vrai coup de cœur pour nous. Nous n’aurions jamais ressenti ça en une seule journée, loin de là!

Morale de l’histoire : Amsterdam demande du temps et de la patience.

Nous sommes actuellement de retour en Belgique 🇧🇪, pour amorcer la descente en France lentement (retour du 17  octobre au 1 novembre en gros). J’écris ces lignes depuis une station de ski à.. 600m d’altitude, surprenant 🤭.

Ces derniers mois furent riches en apprentissage, en remises en question nécessaires (pro et perso). Nous avons profité de nos proches et sommes repartis au clair sur nos ambitions. Le voyage n’est donc pas prêt de s’arrêter !

Bonne journée à toi,

Alex

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Alexandre Tarin Alexandre Tarin

Nouveau départ

La vie en van en toute honnêteté. On fait sortir les chats, on profite du soleil et de ces moments exceptionnels. Et on profite pour sortir la litière 😃

Alors oui, j’avoue, je n’ai pas tenu le rythme que j’annonçais lors de l’écriture de mon premier article. J’ai mes excuses (ou pas?) : je n’avais pas vraiment grand chose à apporter de plus, j’avais besoin de laisser passer plus de temps, de vivre autre chose. La dernière fois que j’ai foulé mon clavier (?) pour vous écrire, nous étions dans un petit village dans le sud de l’Espagne. Depuis, nous avons vécu de nombreuses choses : la découverte de l’Andalousie, de l’Algarve et donc du Portugal par la même occasion, notre retour au Sud de Espagne, la visite des Asturies et enfin le retour au pays, après quelques mois passé loin de l’hexagone.

Au départ, ce voyage m’effrayait. Je suis étonné de la vitesse à laquelle je m’y suis adapté, à un tel point que je ne fais plus de différence entre la France, l’Espagne et le Portugal. Pas en termes de paysages et de culture, bien-sûr, mais en termes de confort : j’ai bel et bien étendu ma zone de confort, quel luxe. C’est absolument ce que je cherchais à travers ce voyage.

Plus le temps passe, plus je comprends qui je suis et ce que je veux. Elles sont loin les années où je travaillais à la banque, en ayant comme seuls objectifs les belles montres et les belles voitures. Je ne me reconnais même plus quand je pense à ça 🤭 Je ne dénigrerais jamais cette expérience à la banque, car j’y ai appris de nombreuses choses, rencontré de belles personnes et appris un peu plus qui j’étais.

Aujourd’hui, je vis d’une manière simple, je dépense la quasi totalité de mon argent “loisirs” dans des cafés et des petits repas à l’extérieur : en couple, entre amis, seul. Contrairement à avant, je ne suis plus tenté de commander sur internet. Pour être honnête, c’est très certainement lié au manque de facilité pour recevoir les colis. Il faut tout de même bien avouer que mon envie de consommer est bien moins grande. D’ailleurs, je me suis lancé le défi de ne plus acheter de vêtements neufs (sans compter les chaussures et les sous-vêtements bien-sûr). Je considère qu’il y a tellement de vêtements disponibles sur le marché de l’occasion que cela n’est plus judicieux d’acheter du neuf. Je ne suis pas extrême, rassure toi : je ne juge personne et je ne suis pas parfait, loin de là. Je suis à Hossegor depuis plus d’une semaine : ici, tout est beau ; les gens, les magasins, le paysage. La tentation de consommer est absolument énorme, je suis donc assez content d’y résister (je ne compte pas les cafés et les repas au restaurant bien-sûr..). Bref, cet article n’a plus aucun sens, pardon. 

Je suis devenu le parfait cliché du nomade digital vivant en van. Et ce cliché se vérifie, c’est assez incroyable. La probabilité de tomber sur une personne végétarienne, qui consomme peu (ou au moins de seconde main), qui est devenue minimaliste en voyageant.. est énorme. C’est aussi drôle qu’effrayant : je pense clairement que cela fait partie du lifestyle nomade. Petite observation personnelle : la majorité des hommes que j’ai rencontré exercent le même métier : développeur (front end, back end.. peu importe).

Nous avons eu la chance de faire de magnifiques rencontres que je n’oublierais jamais. Je pense à Nuno, un portugais qui nous a accueilli 3 jours sur son terrain, nous partageant son expérience de la vie, son mode de vie et ses projets. Je pense également à Luc, qui m’a touché au plus profond de mon coeur en me racontant son passé, mais également à Carlos, qui vivait une période douloureuse de sa vie. Quel plaisir de discuter autour du feu avec des personnes aussi inspirantes : c’est la vraie richesse de notre voyage.

Ces derniers temps, je pense également à ce choix de vie que nous avons fait, Sarah et moi. Je réalise que pour beaucoup, et c’est compréhensible, notre voyage pourrait se décrire ainsi : des vacances prolongées, une chance énorme, une courte parenthèse de notre vie. Plus j’y pense plus je réalise que ce n’est pas ça, je m’explique : Ce ne sont pas des vacances, c’est un voyage, et la nuance est très importante : nous travaillons énormément, au quotidien, pour continuer à vivre ainsi et assurer notre avenir. Voyager, c’est vivre des aventures et en faire son mode de vie, entre galères et moments de pure joie. Etre en vacances, c’est partir sur une courte durée et profiter un maximum sans penser au travail.

Une chance ? Je pense que c’est plutôt un choix. J’en parle souvent à des amis qui ont pris une direction opposée à la mienne (sans aucun jugement, des deux côtés). Quand certains font le choix d’investir dans un appartement ou une maison, nous avons choisi de ne pas le faire et d’investir dans un camping-car et dans un mode de vie nomade. Notre luxe ? Pouvoir découvrir de nouveaux lieux au quotidien, travailler avec des vues hallucinantes, sortir de sa zone de confort. Le luxe d’une vie plus “normale” : ne pas se demander s’il reste assez d’eau dans la cuve pour se laver, faire la vaisselle et le ménage ; avoir une stabilité qui est reposante (ne pas chercher un nouvel endroit pour dormir tous les jours ou presque), se sentir en sécurité en permanence etc etc.. 

Quels sont nos projets pour l’avenir ? Pour l’instant, continuer à vivre ainsi, en nous améliorant, en développant nos entreprises et en réfléchissant à l’avenir : c’est un beau projet non ?

Une petite parenthèse dans nos vies ? Je ne crois pas : le but est de continuer à vivre cela le plus longtemps possible. Quand nous sommes partis en septembre dernier, je continuais à dire autour de moi que nous partirions une année. C’était un moyen de me laisser une porte de sortie, au cas où l’expérience ne me plaise pas. Aujourd’hui je suis impressionné par la manière dont j’ai évolué : hors de question pour moi d’arrêter maintenant. Nous allons rentrer pour l’été dans la Drôme, avec déjà des projets de road trip dans des départements voisins : impensable pour nous de rester à un endroit fixe plusieurs semaines, en tout cas à ce jour. L’avenir se dessine petit à petit, nous parlons déjà d’un éventuel nouveau véhicule. Nüt est une vraie maison, quelle joie de voyager avec ce véhicule à travers l’Europe. En avalant les kilomètres, nous réalisons aussi les quelques défauts qu’il a, comme chaque véhicule. À force de rencontres et de visites d’autres van, 4x4, cela nous projette à dans quelques années, avec pourquoi pas un nouveau véhicule, pour vivre une nouvelle expérience. Autre envie pour cet été ? Nous mettre à l’escalade, hâte de vous partager le cheminement de cette idée.

Vivre de cette manière est une leçon de vie, et je me sens très souvent déconnecté du monde “réel” : le quotidien, la routine, tout cela ne prend plus autant de place qu’auparavant (bien qu’une routine soit nécéssaire en van, soyons honnêtes). J’ai l’impression de comprendre enfin qu’autre chose est possible, et je comprends également que je suis heureux d’avoir fait ce choix, celui de vivre le plus intensément possible dès aujourd’hui, et de conjuguer le travail à l’aventure; nous avons adaptés notre travail à notre vie, et pas l’inverse. Je n’aurais jamais imaginé une vie comme celle que nous vivons actuellement, et je crois que cela ne pouvait pas être autrement : tout cela m’a obligé à lâcher prise, ou au moins à apprendre à le faire le plus souvent possible, et je crois que c’est la plus belle leçon à retenir ici : autre chose est possible. Et croyez-moi, même si c’est étrange au début, l’être humain a cette capacité d’adaptation qui me surprend tous les jours. Ce qui me semblait fou il y a 8 mois me semble être la normalité aujourd’hui, autant pour nous que pour nos proches, qui s’y sont faits à 100%.

Ce qui était hier une folie est aujourd’hui mon identité. Suis-je fou ? Je ne crois pas.

Merci de continuer à lire ces articles, qui sont parfois décousus et moins agréables à lire. Cela me sert de journal intime et me permet de retracer mon cheminement intérieur, tout en espérant que cela puisse, au minimum, vous inspirer, vous faire sourire, ou mieux : vous motiver !

Alex

Un moment hors du temps avec Sarah, autour du feu ♥️

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Alexandre Tarin Alexandre Tarin

Apprendre une autre manière de vivre : pour ou contre la vie nomade ?

Ce serait mentir de cacher les bons côtés de cette vie : elle m’offre une remise en question de mes croyances et ainsi un potentiel d’évolution qui fait du bien, tant j’ai parfois eu l’impression de stagner. C’est aussi pour moi l’occasion de savoir vers où je veux aller professionnellement.

Difficile de trouver quoi raconter sans être redondant. Pour donner un peu de contexte : nous sommes aujourd’hui à Tàrbena, un petit village au sud de l’Espagne. Il est 22h et j’écris ces mots depuis mon téléphone. Je suis dans le lit, sous la couette bien chaude, Sarah travaille à ma droite, dans notre « coin bureau ». 

Nous sommes repartis depuis déjà 3 semaines, c’est fou comme le temps passe vite. 

Malgré tous les apprentissages que le Tour de France m’a apportés entre septembre et décembre, le second départ pour l’Europe fut très compliqué. Retrouver sa famille en plein hiver, au chaud, profiter de longues douches sans (trop) réfléchir à sa consommation d’eau, dormir au même endroit sans se poser de question ; tout ça est en fait un confort absolument incroyable auquel on s’habitue de nouveau à une vitesse folle. 

Et pourtant nous voilà presque à l’extrémité sud de la péninsule ibérique, et je me sens bien, libre comme l’air. Ce serait mentir de dire que tout est rose et joli. La vie en van apporte son lot de galère et de frustration : chercher de l’eau, un endroit où dormir, être sur le qui-vive des bruits extérieurs, laisser le van dans des endroits où on peut être serein pour nos deux félins qui y vivent, être attentif à chaque nouveau bruit du moteur pour détecter une éventuelle panne, faire attention à se poser dans un endroit où le réseau est bon car oui, nous travaillons. C’est ce qui finance notre voyage. Sarah a d’ailleurs écrit une réflexion intéressante sur l’équilibre, dur à trouver dans ce mode de vie : son post ici

Ce serait mentir de cacher les bons côtés de cette vie : elle m’offre une remise en question de mes croyances et ainsi un potentiel d’évolution qui fait du bien, tant j’ai parfois eu l’impression de stagner. C’est aussi pour moi l’occasion de savoir vers où je veux aller professionnellement. C’est marrant car depuis le début de mon aventure en free-lance, je ne savais pas trop quelle était ma spécialisation, je me considérais comme un photographe multitâche. Avec le temps, et grâce à ce voyage qui me donne du temps et m’ouvre de nouvelles perspectives, je comprends de mieux en mieux ce que je peux apporter aux gens par ma photo. J’aime illustrer des expériences dans des lieux atypiques. Voilà en 2023 mon credo. Je veux être dehors, rencontrer des personnes et immortaliser des moments vécus intensément. Je pense à Greg, un producteur d’huile d’olive que nous avons rencontré en Espagne, et qui nous a accueillis sur son terrain, pour nous montrer son travail, sa passion, nous expliquant ainsi les chemins qui l’ont mené ici. 


Mon père me demande souvent si ce n’est pas trop dur de vivre en couple dans un si petit espace. C’est vrai que vu comme ça : être confiné dans moins de 8 mètres carrés au quotidien, ça peut sembler insupportable pour beaucoup. Mais nous avons appris quelques techniques que je vous partage aujourd’hui :

-nous prenons des moments seuls même si l’autre est à côté : une bulle pour soi-même, même cinq minutes, c’est important et agréable. 

-nous prenons le temps de discuter et de nous dire ce qui ne va pas, impossible de laisser traîner un non-dit dans ce type de vie là (surtout que c’est un camping-car  🥹)

-nous avons un jardin immense, et c’est ça le plus important : nous découvrons de nouvelles choses au quotidien, que ce soit au travers des paysages où même à propos de nous-mêmes. J’ai tant appris sur moi-même durant ces derniers mois. Quand on ne s’y attend pas, on trouve toujours (ou presque) une force insoupçonnée qui est là, comme si elle se cachait en cas de coup dur, pour nous permettre de relever nos limites toujours plus haut, expériences après expériences. 

Côté découvertes, je n’attendais pas grand-chose de l’Espagne, je ne sais pas pourquoi. J’avais en tête un pays banal, peu intéressant et une culture qui ne m’attirait pas. Sur quels fondements me basais-je diriez-vous ? 

Absolument aucun. Je découvre un territoire aride, mais aussi plein de parcs naturels, tous aussi beaux les uns que les autres. Les montagnes de Montserrat, le réservoir de Sau et son église immergée, la Costa brava. Je redécouvre la ville de Barcelone, dans laquelle nous avons passé une magnifique journée, à déambuler sur quasiment 20km à travers l’immense métropole. 

Je suis heureux d’avoir osé franchir le pas de cette nouvelle vie. C’est bête à dire mais, le plus dur était de se lancer. Et étonnamment, même si j’écris ça aujourd’hui, je sais que quand nous repartions après notre retour estival en France, j’aurai encore une fois du mal à repartir. C’est comme une colonie de vacances à l’adolescence. On souhaiterait ne jamais y aller et ne jamais en repartir. Paradoxe humain que de n’être heureux que dans l’action, jamais dans l’anticipation !

Hâte de vous raconter la suite, et notamment de vous parler d’une expérience professionnelle qui m’a grandement enrichi tant elle fut compliquée pour moi.. 

Prenez soin de vous,

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Alex

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